La ville de Chambéry recycle-t-elle bien ses déchets ?

               La ville de Chambéry trie plus et mieux et les quantités de déchets diminuent. L’action est conduite par Chambéry métropole en partenariat avec le Ministère de la santé et des solidarités, DD ASS, l’Union des syndicats de pharmaciens d’officine de Savoie et l’Ordre des pharmaciens.                                                                                                                 Nous produisons énormément de déchets, mais qu’advient-il d’eux ?

               Avec  57 420 habitants, Chambéry a décidé de mettre en place l’agenda 21 qui s’inscrit dans le cadre du développement durable. La ville s’engage donc dans plusieurs actions : l’amélioration des dispositifs de collecte en faveur du tri ; la mise à disposition de composteurs individuels ; l’amélioration des sites de déchetteries ; la collecte des piles usagées et des cartons de commerce ; et elle réfléchit sur une possible redevance spéciale pour les déchets de toutes les activités tertiaires, artisanales et industrielles.                        Ainsi les habitants disposent de nombreuses structures où ils peuvent déposer leurs déchets.

               Pour les déchets de soins, Chambéry métropole organise un service de collecte spécifique. Régulièrement, un véhicule stationne dans l’agglomération pour permettre aux habitants de les déposer. Ces déchets collectés sont transportés à l’usine d’incinération où ils seront ensuite éliminés dans le respect de la réglementation en vigueur.                             En ce qui concerne les papiers et les emballages recyclables (bouteilles en plastique, briques en carton, canettes, boîtes en carton, cahiers, feuilles de papiers…) doivent être déposés dans la poubelle jaune. Ensuite, ils sont transportés au centre de tri puis à l’usine de recyclage où les produits sont recyclés.                                                                                            Les piles, batteries et ampoules doivent se trouver dans le conteneur à piles.                          Les résidus de peintures, les solvants usagés, les chiffons et emballages souillés, néons, vaisselle cassée, cartouche d’imprimante, mobilier cassé, radiographies… doivent être à la déchetterie. Les entreprises spécialisées et agrées collectent les huiles de vidange dès qu’elles constituent un volume de 600 litres. Les professionnels en préfecture (démolisseurs et broyeurs) s’occupent des véhicules hors d’usage en assurant leur dépollution, leur broyage et leur recyclage. Les pneus usagés sont récupérés par des collecteurs agréés chargés de leur valorisation (rechapage, recyclage des matériaux, valorisation énergétique).       Les batteries usagées sont traitées (neutralisation de l’acide qu’elles contiennent).               Les produits qui les composent (plomb, plastique…) sont récupérés et recyclés.                     Les ordures ménagères non recyclables (restes de nourriture, emballages en plastique, mouchoirs, stylos…) doivent être déposées dans la poubelle. Avant d’être transportées directement à l’usine d’incinération.

               Il existe quatre structures aménagées pour les déchets. Celles-ci apportent des résultats satisfaisants.                                                                                                                    L’usine d’incinération élimine les déchets ménagers de plus de 230000 Savoyards et traite également ses propres rejets pour limiter l’impact sur l’environnement.                                   Le centre de tri Valespace, situé dans la zone industrielle de Bissy, reçoit 12500 tonnes de déchets ménagers par an.                                                                                                                    Les quatre déchetteries permettent de collecter l’équivalent de plus de 230 kg de déchets par habitants.                                                                                                                                             Il existe aussi une plate-forme de compostage, gérée par Agro Développement.                 Celle-ci transforme en compost, les déchets verts. Depuis son ouverture, la quantité de déchets verts a plus que doublé passant de 33 500 m3 en 1994 à 70 000 m3 en 2005.        (Soit 10 000 tonnes de déchets verts bruts).

               Chambéry apporte des réponses satisfaisantes et semble bien décidée à remplir ses objectifs pour le 21^ème siècle.

ZANNA Cynthia

2^nde 5

   Site de Chambéry métropole : www.chambery-metropole.fr ; documents et prospectus de Chambéry métropole.