Un mode de vie végétarien pour sauver la planète

23/01/2011 09:18

 Tout d’abord, nous tenons à dire que le but de notre exposé n’est pas de convertir tout le monde au végétarisme (car nous ne le sommes pas toutes), mais de sensibiliser les personnes à réduire leur consommation de viande car elle est actuellement la cause de beaucoup de problèmes d’actualités que nous allons vous expliquer.

 

Changement climatique

 

Aujourd’hui, on parle beaucoup des changements climatiques et très souvent, les principaux responsables cités sont les transports en commun et les usines, seulement voilà, la viande en est tout aussi responsable et ça, peu de personnes en ont consciences.

        

         D’après le rapport de l’ONU pour l’alimentation et l’agriculture de 2006 intitulé « Livestock’s Long Shadow », le bétail contribue à 18% des émissions totales de gaz à effet de serre, soit deux fois plus que le transport. Le Dr Rajendra, président du Comité intergouvernemental Panel on Climate Change, a noté que l’élevage est non seulement un facteur du changement climatique, mais il représente 9% du CO2, 37% du méthane et 35% du NOx, ce qui le place en deuxième ou troisième position des plus importants pollueurs.

 

         Sir Paul McCartney a souligné la nécessité urgente d’agir afin de limiter les dégâts, car la production de  viande est aussi la cause de la déforestation (on abat des arbres pour laisser la place aux élevages), de l’augmentation de la consommation et de la pollution des eaux.

 

(image  « besoin en eau »)

 



Moins de viande = une meilleur santé


         Edward McMillan-Scott, vice-président du Parlement européen, a constaté que les pays en développement consomment plus de viande quand leur revenu augmente : en Chine, la consommation de viande par habitant a plus que doublé au cours des 20 dernières années.

         Dr Alan Dangour a estimé qu’au Royaume-Uni, pays où les adultes mangent un kilogramme de viande chaque semaine, une réduction de 30% de la consommation des graisses saturées permettrait de réduire les décès prématurés dus aux maladies cardiaques à raison de 18000 par an.

         Kriton Arsenis, pour réduire la consommation de viande,  a préconisé de recourir aux produits du terroir et aux régimes alimentaires locaux, surtout ceux qui, comme le régime méditerranéen, ne comprennent pas tous les jours de la viande.

 

 

 

 

(image « surface de sol »)

 




Moins de viande = plus de nourriture


         Certains orateurs ont convenu que le problème le plus important, quand on utilise les terres arables pour produire des aliments pour animaux, est qu’il faut 8 kg de maïs pour produire 1 kg de viande.

 

         Olivier De Schutter, rapporteur spécial des Nations unies sur le droit de l’alimentation, a estimé que, d’ici 2050, environ 1,45 milliards de tonnes de céréales par an seront utilisées pour l’alimentation animale ce qui suffirait pour satisfaire les besoins en calorie d’environ 4,5 milliards de personnes.

 

         A l’heure actuelle, 776 millions de personnes, soit 1 sur 6 souffre de malnutrition et, en dépit d’une production céréalière en augmentation de plus d’un milliard de tonnes depuis le milieu des années 1960, un pourcentage important de cette quantité n’est pas utilisé au bénéfice des humains. Un peu plus d’un tiers du rendement mondial en céréales est destiné aux animaux chaque année, de même qu’un quart de la production pour les poissons.

 

         Même en tenant compte des différences impressionnantes dans la consommation de viande, allant de 120 kg en Amérique à 25,5 kg dans les pays en développement, la FAO constate quand même une augmentation annuelle de 1,3% (au cours des 10 dernières années) dans les pays industriels et de 5,6% (au cours es 20 dernières années) dans le monde en développement.


(image «elevage emploie»)

 

 

BERNARD Caroline, BENKHELIFA Inès, SURGOT Eugénie, 2nd5

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